Nous récoltons au total plus de 4000 t de cerises de table par an en Suisse.
La cerise – la polyvalente
Il n’existe pas une seule cerise et plus de 50 variétés sont cultivées en Suisse. Leur point commun : ce sont de véritables bombes vitaminées.
Faits & chiffres
Les Suissesses et les Suisses consomment chacun 1 kg de cerises par an.
Près de trois quarts des cerises sont cultivés en Suisse et environ la moitié des cerises consommées proviennent de Suisse.
La zone principale de production est la région de Bâle.
Plus de 50 variétés sont cultivées en Suisse. Les variétés de table Kordia und Regina, la variété précoce Merchant et la variété mi-précoce Vanda sont les plus appréciées.
La saison des cerises est courte et ne dure que deux mois (juin et juillet).
Du champ à l’assiette
Les cerises poussent le mieux sur un terrain en pente orienté vers le sud, ensoleillé et bénéficiant d’une bonne aération. Elles sont cultivées en automne afin qu’elles puissent prendre racine en hiver et bourgeonner au printemps.
Des sols chauds, plutôt pierreux et perméables sont idéals, surtout sur un terrain en pente et protégé. Un terrain légèrement en pente permet en effet l’écoulement de l’air froid. Des emplacements sensibles au gel et des sols favorisant la stagnation de l’eau ne conviennent pas.
Les variétés à grands fruits aromatiques à chair ferme sont très appréciées. Leurs fruits ont malheureusement tendance à éclater en cas de pluie. C’est pourquoi nous recouvrons de plus en plus souvent les arbres avec des films plastiques trois à quatre semaines avant le début de la récolte. Nous pouvons ainsi récolter les fruits mûrs par tous les temps.
Les cerises ne mûrissent plus après la récolte. Il est donc très important de les récolter au bon moment afin qu’elles développent tout leur arôme.
Les cerises se conservent pendant quelques jours dans le réfrigérateur. Important : n’enlevez pas la queue et lavez les cerises à l’eau froide juste avant la consommation.
Mais le danger guette partout
Les femelles de la drosophile du cerisier percent les fruits sains avec leur dard pour y déposer leurs œufs. Une fois éclosent, les larves mangent la chair du fruit. Les fruits infestés ramollissent et deviennent immangeables.
Le lutte contre ce ravageur est difficile et engendre beaucoup de travail. La drosophile du cerisier se propage rapidement et ses larves sont bien protégées dans les fruits mûrs. On estime le nombre de générations à entre cinq à huit par an.
Les larves se nourrissent de la chair du fruit et peuvent provoquer une perte totale de récolte. Nous protégeons nos arbres en combinant plusieurs mesures : nous installons des filets sur les cultures et éliminons immédiatement les fruits infestés. En cas de nécessité absolue, nous appliquons divers produits phytosanitaires.